
Il y a cela deux ou trois ans, qu’importe, j’avais crée un podcast dont l’intitulé, l’intention était de repartir à zéro concernant peindre. J’y englobais tout un tas de sujets périphériques, trop. Et en fait même peindre était probablement périphérique tout autant que le reste. C’est l’emploi des mots, si on ne choisi pas le bon. On s’égare, élucubrations, et on tourne en rond. Peut-être que la formulation juste eut été repartir du réel. Mais pour cela il fallait que s’estompe une confusion entre le réel et ce que je nomme le zéro, le nada, le rien. Je n’ai jamais pris la peine de réécouter tous ces podcasts d’ailleurs comme si je repoussais l’instant de retomber sur une idée de ma propre médiocrité. Et puis quelle importance ce que moi j’en pense. C’est du réel à l’état brut. Une réelle confusion. Voilà tout. Repartir du réel ce serait relire réécouter comme si tout m’était étranger. Comme si c’était un autre. Comme on écoute une conversation de bistrot au même titre que l’entrechoquement des verres, des couverts et des assiettes. Se décrire à soi-même les choses comme des faits divers. Un travail à rebours de toute l’imagination déployée en vain. Dans cette austérité, ce que j’imagine être austérité, guetter encore ce qui advient.