Par la lecture de quelques poèmes je vois cette bête venant rejoindre l’oasis. Une bête assoiffée par la sapience qui cherche folle à faire dégringoler son cavalier. Le contact frais ou brûlant de l’eau sur les babines et la langue comme le palais, vague, elle en cherche en vain le goût. C’est que la bête pense encore et ne s’est pas toute entière donnée à la sensation. De nouveau elle se remplit, gonfle sa panse en pensant encore étancher la soif.
Puis retourne à l’assaut de ses désert de son désir. Mais chaque matin elle s’en revient. L’oasis est toujours là. Peut-être avec le temps, la lassitude, viendra enfin le goût de l’eau, précis comme une sensation.

Peut-être, avec le temps et le réchauffement climatique, l’oasis ne sera plus là… Amitiés
J’aimeAimé par 1 personne
En attendant… profitons comme on dit
J’aimeJ’aime
Il faut que la bête soit chaque fois un peu plus près du goût de l’eau sans le trouver tout à fait…
Quelle lecture hors des sentiers battus…
Merci Patrick…Vraiment.
J’aimeAimé par 1 personne
A reblogué ceci sur Lire dit-elleet a ajouté:
Une belle lecture, très personnelle…
Merci beaucoup Patrick…
J’aimeAimé par 1 personne