Depuis des mois je tourne autour de cette sensation. Supercherie, tromperie, artifice ? Ces mots qui viennent toujours si facilement… peut-être que ce n’est pas cela. Pas du tout. C’est un refus viscéral de peindre « comme il faut ». Sur tous ces visages notamment peut-être parce que c’est là où on ne cesse de me dire que je suis le « plus doué »
Détourner alors cette facilité pour engager la maladresse, ne pas lui résister. Et peu importe le résultat final, qu’il soit plaisant ou non, comme il faut ou pas.




PEINDRE comme il faut, c’est PEINDRE comme autrui… Surtout pas !
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peindre comme il faut versus ne pas peindre comme il faut, ça peut s’appliquer à toutes les pratiques, écriture, photographie, sculpture… mais le « processus » reste similaire : désir de se démarquer – trouver sa voie vs être conforme, noyé dans la masse… parfois s’y rajoute une dimension supplémentaire, une « injonction » interne à ne pas faire comme les autres, se différencier qui viendrait alors valider l’originalité – l’authenticité – la valeur d’une production. Hors rien ne dit par essence que le non conforme est « supérieur, meilleur » en tant que tel… En résumé on n’a peut-être pas d’autre choix que celui de se débrouiller (encore une fois, ça revient la débrouille) entre faire partie du lot commun et rester vivant dans sa différence. Et c’est je crois en constante (re)négociation. Un parmi d’autres…
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oui Jacques, la débrouille, ça peut tout à fait se résumer ainsi. Parfois je dis le naturel, mais tellement galvaudé par les temps qui courent … en tout cas original le naturel quand on n’a pas souvent affaire à lui.
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