Le confort de l’habitude, la paresse, avaient fait d’elle une citadelle. Puis avec les années et le fait de n’avoir jamais été forcée par aucun chevalier digne de ce nom, elle se fit nonne. Dieu y pourvoira se disait-elle. Comme si Dieu au 21 ème siècle s’occupait encore de billevesées. Le diable en revanche, toujours disponible pour venir au secours des âmes perdues, le diable vint toquer à son huis. Il était comme elle avait toujours désiré son chevalier. Elle résista tant et tant à ses assauts renouvelés que son plaisir mêlé à la douleur s’accrut. Puis enfin elle fut mure comme une pomme sur le point de choir. Alors le diable lui sourit et d’un geste tendre lui caressa la joue. C’est bien lui dit-il tu as joué ton rôle à la perfection, bravo. Et maintenant regarde-toi comme tu es vieille et ridée, de quoi aurions nous l’air. Puis il tourna les talons pour retourner à ses moutons. Il n’y a pas de morale à cette histoire sauf celle crée par la nature des choix. se rendre soudain compte d’un mauvais choix n’est jamais autre chose qu’une mauvais moment à passer. Le lendemain, elle quitta le couvent pour devenir plus légère. C’était aussi ridicule que son premier choix de ne pas l’être. Quelle solution alors si, dans un cas comme l’autre, nous sommes faits comme des rats ? Ne pas choisir serait tentant. C’est à dire avant tout savoir ce que l’on veut à l’instant où on le veut. Puis y céder ou pas. Qu’on ne le veuille plus le lendemain, quelle importance ? On a agit, on a été vivant que demander de plus ? Tout le reste si impérieux soit-il, est-il vraiment si nécessaire ? à chacun d’effectuer son choix.
ou alors tu joue tes décisions aux dés. ceux qui ont essayé ne s’en sont plus mal tirés que les autres.
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Oui hasard, libre arbitre… kif kif bourricot possiblement
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