La raison désire la clarté la limpidité pour ne pas se laisser envahir surtout par le trouble. Le rejetant. Cependant que l’état amoureux ne se nourrit que de celui-ci. Un trouble qui soudain apporterait une lueur nouvelle au désir. la responsabilité des fauteurs de trouble ne doit pas être considérée à la légère. Qui sème le vent rapporte la tempête. voilà ce que pense la tradition. De quel vent parle t’on vraiment, il y en a tant. Et la bise prend un petit air de brise quand parfois on y songe. Une affaire pneumatique le trouble. Au sens figuré comme propre, l’autoroute ou le sentier. Cependant pourrions-nous jamais nous sentir vraiment vivant sans le trouble. Encore faut-il se rendre disponible à l’accueillir, le recevoir. ainsi lire des poésies. Quand j’éprouve du désordre je ne lis pas de poésie. Il faut que je me sente calme pour accueillir son trouble comme il se doit. Là seulement je peux constater à quoi sert le trouble, à me faire éprouver le calme. L’épreuve du calme et non l’épreuve du trouble. C’est comme un petit caillou lancé dans l’eau qui crée des circonvolutions, des stries, des ondes à partir du lieu du choc. En désordre on n’y verrait goutte. Cette époque troublée. Y a t’il jamais eu une époque qui ne le soit pas. Et l’ordre que l’on invente souvent dans l’urgence, quand le trouble devient par trop insoutenable. On devrait s’habituer plus à ce trouble dès les bancs de l’école. En examiner les différentes façons, reformuler le nom des vents pour que le vent devienne compréhensible au plus grand nombre. Ne pas ainsi mélanger les torchons et les serviettes. Ce qui est toujours intéressant de constater c’est quand et comment cette obsédante volonté d’ordre, de clarté interviennent presque toujours en période de trouble, de crise. Lors d’une prise de conscience des limites finalement. Cela indique un manque total de préparation. Et en amont un refus obstiné des institutions, d’un système politique, économique. Image d’une moule s’accrochant désespérément à son rocher. Mais ce refus, cette obstination, cette psychorigidité crée tout le contraire de ce qu’elle pensait obtenir. Un trouble encore plus grand. Et ce malgré toutes les mimiques sensées représenter la séduction qu’offrent parfois leurs dirigeants. C’est que la séduction n’est plus non plus du même tonneau qu’avant. Que désormais Chevaliers et citadelles ne sont plus de notre monde. Qu’il n’est plus nécessaire de forcer pour que l’on cède. Là aussi face au trouble en général d’autres formulations sont requises.