
Que toute nouvelle déchirure t’indique l’ancienne étoffe. Tamise, l’or de l’oubli. Toi, revêtu de déchirure. Te voici à nu. Avance, n’aie pas peur de ce babil neuf. Issue des cendres. Regarde l’écho des écorces rejoindre celui des pierres. Recueille accueille marche. Marche après marche. Danse ta chute. Ne te retourne plus. Ne ravaude plus. Ne rumine plus. À vif est le vivant. Les mots des morts ricochent sur ta peau nue. Pluie et soleil sur la neige absente. Là-bas, à l’horizon, s’écrivent les signes, qui prodiguent force à l’espace, à l’infini. Les oiseaux marins criblent le ciel de glyphes que tu sais lire maintenant.
Puissant…
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Merci Barbara
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…Et beau !
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Merci Joël
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