Encore la référence en ligne de mire. Lire un essai, une critique de bouquin truffés de références. L’impression de remplissage, le soupir, comme si pour étayer la moindre incartade personnelle il fallait aussitôt comme dans un cirque un filet en cas de chute. Cette normalisation journalistique. Comme si on avait le temps ou l’envie d’aller farfouiller chaque référence pour quoi faire. Un consensus où se fabriquer sa propre idée on ne sait. Certains en abusent, ce ne sont pas les meilleurs. S’il y a référence j’aime la découvrir par moi-même, être agréablement surpris qu’elle ne soit pas exhibée. L’auteur y gagne presque aussitôt ma sympathie, pour ce qu’elle peut lui valoir évidemment. C’est à dire la plupart du temps rien ou pas grand chose admet-le donc.