
Lire un journal. Ces alternances entre quotidien, extérieur, intérieur, paragraphes de tailles différentes, le vide ou la photographie entre. Cela ressemble à la vie. Ces engouements pour les journaux, Leautaud, Calaferte, Nin, Woolf, Kafka… et tant d’autres finalement se confondent désormais en une seule entité. Quelqu’un écrit un journal. Quelqu’un dessine un morceau de vie, ou qui y ressemble. Quand comment pour quelles raison ai-je cessé d’écrire un journal… je reviens toujours à cet événement d’avoir brûlé tous ces carnets. À l’impossibilité découverte de ne pouvoir reprendre le cours de ce type d’écriture « comme avant »
Le blog est-il un journal ? Bien sûr que non. Conscient de tout l’imaginaire auquel s’associe l’acte d’écrire, il ne m’est désormais plus possible d’écrire « naïvement » tous les micro événements d’une simple journée. Presqu’aussitôt ceux-ci s’évadent vers un récit. Pas possible de me duper sur ce point.
Et cette nostalgie est de la cendre rien que ce résidu consumé qui flotte encore dans la mémoire. De la poussière avec laquelle joue la lumière. D’où vient cette lumière ? Aucune idée. C’est ma limite.
Comme l’écrit Jim Harrison: « Le passé est son seul bien véritable… » Ainsi, chaque jour augmente son capital mais, quand il recompte, il manque pas mal de pièces !
J’aimeAimé par 1 personne
Vice is the end !
J’aimeJ’aime
Yes sir !
J’aimeJ’aime