
Interroger êtres et choses revient à s’interroger sur soi. Faire la liste des questions qui reviennent naturellement. Puis les écarter. En trouver d’autres. Possible de se modifier soi par la découverte de ces nouvelles questions. Ceux qui ne changent pas s’arrêtent juste à l’étape intermédiaire. Ils ne se posent plus de question. Ensuite ce n’est pas affaire de jugement mais de nature. Certains fonctionnent comme des arbres , vont chercher le plaisir ou la difficulté qu’offrent les arborescences. D’autres sont des papillons qui voltigent et créent des lignes, invisibles à notre regard, dans le ciel . Ce n’est pas une affaire de hiérarchie non plus. Encore et toujours la nature des êtres et des choses. Un mystère qui reste intact car sinon il disparaîtrait, et tout avec. Savoir cela c’est l’éprouver, oublier tout le savoir empirique. Non pas parce qu’il ne vaut rien. Parce que tu n’en as pas besoin tout simplement. Parce qu’éprouver est déjà tout un savoir en soi.
Éprouver le mystère.
Le temps d’en être.
J’aimeJ’aime