
Une obéissance têtue. Accepter les choses comme elles viennent. n’exercer aucune résistance. Ne pas entraver le cours des choses. Passer outre ce que peut souffler la peur, le désir, la bêtise, l’intelligence. Et ce surtout lorsque l’un de tout ceux-là dit c’est sur tu y es, te voici arrivé quelque part. Renoncer à obtenir ce qu’on imagine obtenir en ne voulant rien obtenir. Comprendre les raisons pour lesquelles on s’exerce à l’acuité puis celles-ci résolues, y renoncer. Saisir dans un seul regard les défauts issus des qualités et l’inverse. Comprendre que tout s’annule. Que la levee du brouillard est à un tel prix. Se débrouiller pour s’ôter de la tête l’idée des prix, du combien ça coute, combien cela va t’il encore me coûter. Dissoudre ainsi l’esprit de pauvreté, qui plus que jamais nous accable. En faire une richesse puis en rire. Renoncer par un sourire. C’est comme ce trajet effectué depuis la volonté d’être lisible qui s’enfonce, disparaît peu à peu dans l’illisible.