
Les lieux communs m’emmerdaient énormément lorsque j’étais jeune. Le seul fait que quelqu’un se plante devant moi et ne trouve rien d’autre à me dire que il fait beau ou il pleut me flanquait presque aussitôt dans une rogne intérieure. Que ne ne montrais pas car j’ai été bien élevé. Enfin, plus tard j’ai exprimé cette rage, je répondais du tac au tac merde ou ta gueule et je tournais les talons. Plus tard encore après avoir été bien seul, j’ai revisité cette histoire de lieu commun. Je crois qu’il m’arrive même de me dire il fait beau ou il pleut à moi-même quand je ne sais pas quoi me dire. On évolue.
J’aime beaucoup ce petit billet qui m’a fait sourire tellement je me reconnais dans cette attitude !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci ! Bonne journée
J’aimeAimé par 1 personne
Je crois que c’est dans « Constat d’accident » que Paul Auster fait allusion à ces échanges précis entre humains. Tu y trouverais un écho. J’ai cherché en vain le passage. Si je retrouve, je te l’envoie.
J’aimeAimé par 1 personne
Pas lu celui-là… mais je note merci Caroline
J’aimeJ’aime