
La réalité et la fiction ne peuvent se passer l’une de l’autre. Le mensonge naît d’une interrogation quant à la réalité, sur la notion de limites que l’on associe comme synonyme du mot réalité. Le mensonge serait alors une exploration des limites. Le mensonge n’aurait pas grand chose à voir avec la morale. L’amour ne connaît pas de règle entendu hier. L’amour et le mensonge. Une double exploration à première vue, mais que je suspecte ce matin de n’en faire qu’une. Et puis qu’advient-il d’un homme qui se retrouve certain d’une certitude. Que la plupart de nos actes, de nos pensées, de nos émotions ne sont que des fictions, autrement dit des mensonges nécessaires pour augmenter le périmètre d’une réalité trop étriquée pour nous tous. Association quasi permanente entre le mot artiste et le mot menteur. Alors que désormais les mot sincérité, authentique, participent à un langage de douaniers. Un texte encore de Ferré, « poètes vos papiers »…