
Élu député en 1995 et sénateur en 2000, il est nommé en 2005 ministre de l’Agriculture du gouvernement Vázquez. En 2009, il remporte la primaire présidentielle au sein de la coalition de gauche du Front large, puis est élu au second tour de l’élection présidentielle contre le candidat du Parti national, Luis Alberto Lacalle.
En tant que chef de l’État, il refuse les avantages inhérents à sa fonction et mène des réformes sociétales. Ex-guérillero d’extrême gauche, il conduit une politique de nature sociale-démocrate par pragmatisme affiché, tout en dénonçant la logique de consommationengendrée par le système capitaliste, dont il souligne le coût humain et environnemental.
En vertu de la Constitution, il ne peut se représenter à l’issue de son quinquennat présidentiel. Il siège ensuite à nouveau au Sénat.
Principalement composé de vide. Définition trouvée ce matin. Le vide me renvoie aussitôt à la peinture. A un rapport entre le plein et le vide. Et aussi à l’idée que la vision occidentale du vide correspond à un manque. Alors qu’en Asie le vide soutient en grande partie le plein. Des souvenirs lacunaires ce serait quoi. Une composition avant tout, un surgissement produit par une respiration. Non par un manque mais par un rapport esthétique. Ainsi le goût d’un rouge à lèvres. Rouge baiser la couleur associé à l’embrasement, à l’embrassade. L’ambassade d’un mot ancien arrivant soudain en terre étrangère, c’est à dire au présent. On me croit ici mais non. Toujours ailleurs. En Uruguay par exemple. Et ce vieil homme aux yeux encore remplis de désir. Des yeux sombres et brillants. Un président paysan. Une relation entre pauvreté et abondance, une résistance tranquille. Pépé Mujika soudain derrière « Rouge baiser ». Puis un champs dont la terre rouge et noire vient d’être retournée non par une machine, mais à main d’homme.