
le lilas de la cour qui a comme un étourdi déployé tant de nouvelles feuilles à l’automne, ne fleurira pas cet hiver. La sève reflue vers ses racines depuis que le froid est là. Et je me demande si les oiseaux migrateurs n’ont pas aussi été trompés par leur rêve sédentaire. Peu de chance que les nids intéressent la chatte au printemps. Le monde se meurt doucement de ses automatismes défaillants , du manque de prévoyance, d’une carence d’imagination.
Superbe…
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