
Un cabinet de psychologue. Confortable. Bien installé. Un jeune homme assis dans la salle d’attente. La porte s’ouvre. On ne patiente jamais longtemps et nul ne se croise. Apparaît un homme la cinquantaine, un peu chauve, lunettes à montures dorées.
—Entrez donc, asseyez-vous, dites-moi.
Le silence. Le jeune-homme se tient les mains. Il est recroquevillé sur lui-même. Il cherche ses mots. Puis soudain il les trouve.
— tout le monde ment et je crois que le problème ne vient pas du monde mais de moi, de ce que j’entends, c’est comme un écho persistant de mon propre mensonge.
Le psychologue se renverse doucement en arrière. Il a l’air soulagé comme s’il s’attendait au pire qui, cette fois encore, ne viendra pas.
Il hoche légèrement la tête et dit d’une voix basse et calme:
— racontez-moi.
D’ Holdërlin qui menait une double vie amoureuse ( aussi avec la folie) quelqu’un a dit : « il ne ment pas , il dissimule »… Ce doit être sans doute un peu généralisable…
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Double seulement, c’est se limiter. En période d’austérité ne pas hésiter à multiplier par ce qu’on veut la posologie.
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