
porter en soi le désordre du monde est-ce un choix. Et quel choix de se tenir en ordre afin de n’en rien montrer, exhiber. Politesse et respect sans cesse invoqués. Ou bien la raison en serait-elle plus trouble. La honte, la culpabilité de ne pas savoir si bien se tenir justement. peut-être que le désordre est un cri. Le monde crie et tout en toi est ce même cri. tu voudrais chanter en parallèle, est-ce bien raisonnable. Tu peins de beaux tableaux c’est vrai mais ça ne résout en rien le désordre. Il est toujours là dès que tu regardes à nouveau autour de toi.
tu n’as pas choisi ce désordre tu vis avec. L’immanence du désordre. Tout ce que tu fais comme efforts pour trouver le calme, l’harmonie, la beauté ce sont des murs de paille qui s’envolent au premier vent. Tu les voudrais plus solides, des murs de pierre, si tu croyais au loup. Mais c’est toi le loup mon vieux tu le sais à présent.
de la poule ou de l’œuf qui arrive en premier, ordre ou désordre. Et si tu t’en fichais, que ton attention se porte vers l’ailleurs tout en restant bien campé là. Sans doute verrais-tu autre chose. Rien que le rythme des opposés qui dansent une sarabande. Et des frontières qui deviennent de plus en plus floues. Serait-ce plus net ainsi.
Peindre, écrire, des manières de garder sa cohérence dans ce monde en furie
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De la mettre à l’épreuve probablement aussi
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