
Tolérer l’intolérable. Y a t’il un autre choix que celui-là. Après avoir exploré la révolte, l’insurrection, l’indifférence, tous les amours faux que distillent les panneaux lumineux. Trouver une place, la tenir sans y tenir. S’attendre à tout moment à être déporté. A pénétrer dans cette promiscuité de wagon plombé. Tolérer après avoir épuisé tous les courages toutes les lâchetés. Entrer en tolérance comme on pénètre dans le mystère de la géométrie. Tout tolérer pour en arriver enfin à soi.