
Les gouffres sont immenses et nombreux mais mon cœur est léger. Grace au froid mes mains se sont retrouvées. Et rien de bizarre à voir des ailes se reformer. Ma cervelle est celle du pinson, ce chant traverse brumes et brouillards pour t’avertir du soleil. Prend garde à la tristesse pauvre sirène. Plutôt guette au haut clocher ce coq en fer. Que les vents malmènent et qui sur une même patte tient bon ne perd pas axe. Drames, comédies, larmes de mort, larmes de joie, rien n’y changera sauf l’ innocence vraie. Noël! miracle que produit la neige au moment où tu t’y attendras le moins. Que tout le lourd produise un coeur aussi léger, quel mystère!