
Toute l’éternité dans un seul souvenir. Puis l’oublier pour se tenir ici ou là , en cette vie. Accepte encore de croire dans l’illusion du temps. Rien de grave de dramatique. juste– se souvenir que l’infini se nourrit du fini. c’est la loi de l’éternel.
Les Nephilims sont ici depuis si longtemps. Ils envahissent le monde peu à peu et en silence. Personne n’y croit mais ils écartent au loin très loin la vieille humanité. Ils ont toujours cette haine pour les enfants de Mu de Lémuriens, contre l’Esprit. oh le poison inoculé de longue date, si l’on imagine le temps qu’il a fallu. De la lune à la terre pour que le serpent parvienne encore et toujours à renouveler son vieux programme son dessein.
Tout ce qui est humain désormais doit rester caché. Agir en secret, dans l’anonymat. Revisiter tous les faux buts les gloires mensongères, les traquenards. Redonner au cœur puissance dans la légèreté et le fragile. Se méfier des modes qui prônent une fausse idée du féminin. du masculin. L’orgueil cyclopéen se tient comme un gardien qui tâte le dos de ses moutons. Seul rester seul résolument pour aller quérir l’humain perdu dans le dedans. Tu as déjà vécu cela maintes fois cette guerre contre l’esprit serpent tu la connais de toute éternité. chaque souvenir te la rappelle et l’actualité dans l’aujourd’hui mensonger.
quatre injections et tu es toujours en vie. Ta résistance c’est ta raison d’être et rien ne peut l’abattre. La moisson laissera suffisamment de grain au sol pour que le printemps agisse. Dans l’ombre générale tes yeux s’habituent à voir et ta bouche à rester close. L’acte prévaut et déchire l’immobile.
Danseur lève toi et danse
c’est ton heure à présent.
L’un de ces manifestes humanistes dont on avant tant besoin de nos jours, je suis très sensible à l’acrylique sur toile qui m’a fait pensé à la puissance mystique de certaines œuvres d’Odilon Redon. Bravo à son auteur (vous ?) Je découvre beaucoup de trésors sur votre blog et vous remercie pour ces partages.
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c’est une petite peinture à l’huile sur papier, une de ces nombreuses que je commence et où je m’arrête en me demandant si c’est nécessaire d’en ajouter plus, et du coup elles restent en l’état, j’ai fini par m’y habituer et même les apprécier dans leur aspect inachevé
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personnellement, je ne vois pas l’aspect inachevé, au contraire, je crois que l’achèvement est parfait, peut-être que votre questionnement vous donnait d’ailleurs la réponse… si je pouvais me permettre de donner un titre à votre œuvre, ce serait : « le Visage ». Absolument rayonnant et , dans et par sa lumière, expressif. Vous avez beaucoup de talent.
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Grande question que cet achèvement ou cet inachèvement, possible qu’on la retrouve en tout ce qui fait intervenir l’illusion de la mesure, et donc bien sur en poésie aussi ou surtout. Dépasser la mesure, prendre des mesures, être à la mesure de, au fur et à mesure etc Pour le talent le problème n’est pas d’en avoir, c’est même un problème si on imagine en avoir beaucoup, qu’en faire ensuite est la grande difficulté. Merci pour vos commentaires Frédéric
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