
Pour parler il faut avoir quelque chose à dire, et dire quoi; si tu élimines tout ce qui vient en premier, il ne reste pas grand-chose; peut-être qu’il ne reste qu’un son , à peine une ou deux syllabes et encore accepte que ce que tu nommais le sens sera inintelligible ; effrayant, pas tant que ça; une fois l’effroi pris en pleine poire, pas tant que ça; et soudain le mot ciel bien sûr, aide toi etc… une forme dans laquelle le son peut entrer; répète après moi ciel encore ciel encore une fois ciel ensuite est-ce que ce mot te convient, le son s’y trouve t’il à son aise vraiment; ou bien souffre t’il d’une étroitesse; godasse, pompes, grolles, chaussure ça te convient mieux, ça fait moins mal ? tu vois ce n’est pas difficile de parler de toi autrement il suffit juste de trouver le mot dans quoi le son ne souffre pas de qui il est.
Je trouve ta dernière phrase un peu… sibylline, du moins pour moi. Mais au fait, pour quoi parler de soi ? À qui, à soi ? Soi n’intéresse que soi. Non ?
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sybilline, Delphes, oracle … ?
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…Ôdésespoir ! 😉
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