
A force de remonter à la même origine d’une rencontre, d’une ville, d’une parole entendue, d’une image, il se pourrait que tu découvres qu’il n’y ait rien. Rien du tout. Tout à fait le genre des grosses pochettes surprises, où si peu. Du même ordre que ce presque rien dont tu t’es toujours évertué à vouloir créer quelque chosede spécial… en bien ou en mal ça n’a guère d’importance. Mais tu peux saluer cette obstination au même titre que ta peur. Oui tu peux saluer les deux comme deux mains se rejoignent : ce rien qui laisse apparaître quelque chose.