
plusieurs émissions écoutées sur le trajet vers mes ateliers du mercredi notamment une de la librairie Mollat particulièrement sur sa correspondance, Manchette répondait à tous, écrivains poètes mais aussi aux écoles et il soignait chacune de ses lettres sans exception. J’avais lu ses bouquins il y a longtemps dans les années 85-90 mais j’avais peu accroché à l’époque du reste comme je n’ai jamais vraiment accroché au polar en général, et puis le terme de neo-polar ou nouveau polar m’ agaçait comme tout ce qui commençait par nouveau à cette époque. En fait neo-polar est un terme que Manchette a sorti de sa poche par dérision surtout et qui fut pris au pied de la lettre par les journalistes toujours très friands de locutions oiseuses, de propos vides de sens pour créer leurs gros titres. Où sont donc passés ces bouquins, ceux de Deaninks, d’ A.D.G, sûrement au grenier avec les milliers de volumes ramenés de chez mon père. Encore dans des cartons que je n’ai pu ouvrir depuis.
idée de recueil, écrire des lettres à des personnages connus ou imaginaires. J’ai eu une seconde idée sur la route mais maintenant que suis garé en attendant l’heure, je l’ai oubliée, et évidemment elle était plus intéressante que la première. Il faut s’organiser, ouvrir l’app dictaphone pour ne rien rater ou perdre. Puis ensuite, je pense à cette peur d’oublier, avec tout ce dont j’ai peur et que j’ai déjà noté mille fois, j’y retrouverai sûrement une idée proche de cette idée perdue, comme si j’avais soudain des idées neuves ou originales…
Manchette voulait surtout communiquer il ne voulait pas impressionner.