
Donc deux textes, est-ce bizarre qu’ils traitent d’un même sujet ? qu’ils parlent de la même chose, mais qui, séparés ainsi, ne le disent pas clairement. Et pourquoi faut-il que ce soit clair. En peinture tu ne fais plus qu’une moitié de chemin, tu laisses une partie toujours inachevée, et possible que cette habitude prise se répercute dans ta façon d’écrire. Une façon d’exorciser ton manque de confiance en l’autre en lui accordant encore plus confiance. C’est ce que tu aimerais que ce soit ainsi, si facile paradoxalement à toute la difficulté éprouvée des doutes, des agacements, des hargnes, des dépressions et intempéries; c’est cette obstination à faire confiance quelque soit l’incompréhension en retour. Alonso Quichano est comme ça, exactement comme Miguel De Cervantes, la confiance qui parvenue à ce point ultime se transforme en foi aveugle dans ce qui s’écrit avec ou sans la volonté. C’est un parcours alchimique pour certains, pour d’autre une suite de commentaires de commentaires, un talmud, pour d’autre encore du bavardage, mais, quelque soit les qualificatifs ça n’enferme rien, dont cela conserve un tout vivant accessible de plusieurs façons pour tout à chacun comme pour toi-même.
Elle est belle cette toile, on dirait du Klimt abstrait
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