
de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre. Toujours la même chose. Comme on se croise dans la rue on dit bonjour comment ça va par réflexe sans même attendre la réponse. Pourquoi est-ce si dur de dire ce qu’ils attendent par politesse, par convention, pour ne subir aucun dérangement. Mais n’est-ce pas tout aussi dur de vouloir faire autrement. sans doute qu’entre les deux des possibilités de nuances existent, des milliers de gris colorés. Il faut conserver en mémoire cette possibilité, continuer sans abdiquer sans s’achever dans un silence total. dis une connerie, ce qui te passe par la tête. sois con, idiot, gentil méchant cruel faux-cul tout ce que tu dis n’est qu’un des mille bruits formant la clameur du monde, est-ce si dur de n’être rien de plus qu’un bruit parmi tant d’autres. Et si un jour tu pars vers le silence, ce sera aussi un silence comme un autre, rien de plus rien de moins, juste une pause entre deux bruits entre deux notes. Est-ce si dur de l’accepter ou de ne pas l’accepter . De renoncer au choix, de s’effacer ainsi.
Tu entres dans la nuit, il ne fait pas froid, tout est désormais tranquille, limpide. L’eau qui s’égoutte des feuilles après la pluie, l’odeur de bois mort, la silhouette d’un oiseau là haut qui dort sur une branche, les ombres viennent à toi en amies, la nuit est claire plus d’inquiétude, le sentier apparaît sous tes pieds.
Tu te tais, ce n’est pas dur, il fallait que ça vienne naturellement de ta propre nature.
L’incertitude encagée dans la nuit à venir peut prendre des ailes.
Littérairement parlant, beaucoup de ressources. 😉
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noir c’est noir disait-on, avant Soulages 🙂
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