
note autobiographique d’Alonso Quichano Carnet 2 Février 1982, Cagliari, Sardaigne.
… »Comprenez-moi lui dis-je, il m’est absolument nécessaire de passer par l’ubuesque pour approcher d’environ un kilomètre ou deux la réalité
Vincente Guez leva les sourcils très haut, et je notai qu’ils étaient moins épais que je ne l’avais observé quelques minutes auparavant. Enfin elle me prit la main, la serra affectueusement dans la sienne puis colla brusquement ses lèvres sur les miennes. L’odeur de sa peau était noyée dans un parfum familier , je reconnus celui du talc Azura. Mon cœur se mis soudain à battre la chamade. Peut-on s’emballer ainsi juste en respirant un parfum. Mystère. Puis elle me parla de ses projets, elle voulait sauver la planète, devenir médecin pour s’envoler vers les pays du tiers monde, et je ne sais quelle ineptie supplémentaire. Ce qui me remis d’aplomb derechef. Avec un peu de chance et d’habileté je pourrais en finir avec elle le soir même. «