
Remonter à l’origine des védas et on tombe sur les Rishis ces sages qui ont vu et qui chantent ce qu’ils ont vu.
Des louanges.
Mais qu’ont-ils vu ? Est-ce si important de le savoir, non.
comme il ne parait pas important de voir un tableau avant de le faire.
On ne veut pas s’approprier une vision.
Pourquoi ? parce que le temps n’existe pas, que tout est accessible au présent.
Qu’il est possible de voir en même temps que faire.
à condition que l’on s’installe dans ce mode de la louange.
On s’émerveille de ce que l’on voit, de ce qui se fait sous nos yeux et on le peint
Et le sourire n’est même pas nécessaire
c’est une manière de le chanter
C’est aussi simple que cela.
Ensuite on peut prendre un malin plaisir ( intellectuel à vouloir tout expliquer, à tout compliquer )
Mais ce n’est qu’un détour. Ce n’est qu’une peur.
Le chant juste, le geste juste, la vision claire
ne nécessitent même plus d’écarter doucement le mental et ses explications.
Il s’écarte par logique
Ce qu’on n’a pas connu enfant, poussé par l’envie de grandir, l’urgence d’avoir, de savoir
on le connait dans la certitude d’être ce même enfant dépourvu de but, ce vieillard, cette cendre.
Jolie peinture récente ou arborescente ?… 🙂
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intemporelle voyons ! 😉
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Belles transparences et profondeurs dans cette toile
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