
Aller à pied à l’école. Un chemin que l’on effectue chaque jour, deux-fois. Se lasse t’on de ce chemin, non il y a toujours quelque chose de neuf à voir. Mais on ne se souvient plus de rien. On note des choses chaque jour, des choses épatantes, et le lendemain on ne se souvient plus. D’autres choses neuves effacent les choses neuves d’hier.
Mais les saisons gardiennes heureusement sont là. Les encadrantes qui bordent la raison ou la folie des répétitions.
Chaque hiver est différent mais il est en même temps l’hiver. On le sait.
Comme l’été.
A l’intérieur des cadres se déploie quoi, est-ce qu’on le sait, s’en soucie t’on ?
Le chemin pour aller à l’école, à l’église, à la foire, au cimetière se répétera des dizaines des centaines de fois
A moins que l’on ne s’égare de ce chemin
qu’on aille se faire voir ailleurs, qu’on croit au changement, à la nouveauté, à la diversité.
Cependant tôt ou tard on y revient.
Il y a encore des choses neuves à voir qui effacent les choses neuves d’hier.