
Antoine Carbonne s’inspire de David Hockney, une même idée d’espace et de couleurs les réuni. Hier j’ai passé un long moment à examiner leur travaux, puis à me déprimer. Il y a toujours cette faiblesse qui revient malgré tout effort pour l enfouir, la dissimuler. La comparaison.
Mais le fait est que cette comparaison soit comme un serpent de mer, qu’elle ne ressurgit que lorsque je repense à certaines scènes ou images enfantines. Hier encore je me suis demandé ce que ça donnerait si je peignais la maison familiale de La Grave en utilisant surtout les couleurs joyeuses d’Hockney. Le problème réside dans l’espace. L’espace est mon problème ma difficulté majeure. je le remplis trop. exactement comme j’écris. Le trop pour combler le pas assez qui revient, cette carence. Une caresse avec un n.

l’espace et l’espèce, en l’espèce, ex peace, un paradis perdu, le retrouver en soi avant de penser l’offrir aux regards de l’autre. L’espace et Dieu ou encore l’Espace c’est Dieu. Comment ça se passe l’espacé quand on y croit pas, et au temps non plus. On remplit on rampe lit on rend pli pour pli, dent pour dent.