peuple

Illustration James Ensor

Il est dans la rue. Le peuple appelé aussi gueux et chienlit, à l’image exacte de ceux qui prétendent le gouverner. On a du mal aujourd’hui à faire coïncider une certaine idée de culture, d’humanisme avec le foutage de gueule de tous les chefs d’états vis à vis de leurs peuples respectifs. Quand on se fout de la gueule du peuple c’est qu’on le considère comme une bête; ce qu’il devient car un contenant vide se remplit de tous les noms qu’on veut bien lui donner.

Autant de ridicule dans la vocifération des uns que dans la morgue des autres. Et non le ridicule ne tue toujours personne, désormais il fait même exister, il distribue les identités.

Ensuite la soi disant misère ou pauvreté… Il n’y a qu’à se rendre dans la zone commerciale juste à côté pour voir avec quelle avidité certains remplissent leurs paniers leurs caddies avec au ventre l’affreuse peur de manquer, l’obsession de remplir d’amasser de collectionner. La queue aux pompes. L’absurde.

Si on voulait vraiment marquer un refus politique descendre dans la rue n’est pas le moyen. Il faudrait utiliser les réseaux sociaux et dire n’achetez plus rien, ne buvez plus ne fumez plus, ne roulez plus, ne consommez plus. Contentez vous de peu voire de rien, et d’une pierre deux coups, non seulement l’état ses banques seraient en faillite, mais chaque citoyen retrouverait la joie de vivre, car il y a une vraie richesse, une jubilation dans la nudité.

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