Est-ce que tu sais où t’en es. Où t’en es de quoi, qu’est ce que c’est que ce quoi dont tu ne sais pas s’il est loin d’où t’es. Mais de même avec qui. Tout aussi loin. Est-ce que tu sais où t’en es avec qui et quoi. C’est une question. Il faut bien un quoi ou un qui, peut-être les deux. Est-ce que tu veux vraiment savoir où t’en es avec qui ou quoi ou avec qui et quoi ? Et comment que tu le sauras comment que tu peux le savoir, est-ce que tu veux vraiment le savoir, où t’en es de qui de quoi. C’est pas seulement en le disant, en se posant la question que ça devient une vraie question. Tu le sais ça. Tu sais que tu pourrais très bien lancer une question en l’air sans en avoir rien à faire. Et vite repartir entre les pluies de réponses qui tombent. Est-ce que ça va bien t’avancer pour savoir où t’en es, pour savoir de qui ou de quoi. T’es ici, t’es là, tu le vois bien, alors pourquoi que tu demandes où t’en es. Peut-être que t u voudrais que quelqu’un s’amène et te réponde, qu’il te dise t’es ici t’es là comme un pot sur cette étagère, cet arbre dans ce champs, c’est pas comme si toi tu ne le savais pas. Peut-être alors que c’est pour que t’en sois sûr . Tout à fait certain, certain à devenir fou. Mais pourquoi pas devenir fous pourquoi vouloir jamais être sûr toute la question est peut-être ici ou là comme dans qui ou quoi. Peut-être que c’est pour ne pas devenir fou. Et peut-être qu’à force tu l’es vraiment devenu. Et si des fois t’en sais rien qu’est ce que ça peut bien faire, si ça se trouve c’est comme ça qu’on sait où en en est c’est quand on arrête de se le demander. Quelqu’un s’amène et te demande alors où t’en es, tu réponds je sais pas, suis ici ou là , ici et là , voilà tout.