
La cigarette, l’alcool, beaucoup de mots furent avant tout en relation avec une ambiance plus qu’une définition précise. Une ambiance qui remonte aux années 60 comme sans doute pour d’autres aux années 50 etc. Des conditionnements dans lesquels on pénètre en toute innocence, jusqu’à ce que l’on perde cette innocence. Cette innocence est un état dans lequel il convient de maintenir coûte que coûte la plupart d’entre nous. Parce que toute lucidité nuirait à la consommation, aux banques, au fisc, à la politique telle qu’elle est devenue désormais.
La cigarette, l’alcool, le loto, les putes, les vacances, les fêtes nationales, les élections de tout acabit, autant de béquilles dont nous payons le prix fort pour avoir l’air de tenir debout.
Et si soudain on renonçait à l’idée de handicap, si on balançait tout ça dans les fossés, puis qu’on se débarrasse même de tout vêtement, de toute apparence, qu’on parvienne à une nudité totale ?
l’image des camps ressurgit par réflexe. Mais qui sont les vrais prisonniers…
au-delà des barbelés des sourires édentés toisent les geôliers. Près d’eux une montagnes de cheveux, une montagne de béquilles.
💔
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