entre-deux

Peindre et non peindre, l’entre-deux, à la fois dépression et fébrilité. Une vue d’esprit. Ce n’est pas parce que l’on se tient devant une toile avec le pinceau que l’on peint. Ce n’est pas parce qu’on est assis à regarder une toute petite tête d’oiseau au haut du toit que l’on fait autre chose. Un conditionnement si ancien qui nous pousse a l’exaltation dans le faire, à culpabiliser de non faire. Pousser le curseur dans les deux sens, dans une exagération du faire et du non faire pour se rendre compte de l’absurdité d’une telle séparation en catégories. Il faut en avoir dans le ventre pour tenir dans chaque extrême. Puis le temps met à jour le ridicule, on abandonne quelque chose en route, une part de soi qu’on estimait si importante, une forme de résistance qui n’a plus vraiment de raison d’être. On entre dans une autre forme de déraison, on vieillit voila tout.

quelque chose parfois encore semble s’opposer à l’évidence, une jeunesse récalcitrante. On tente de la raisonner, de se raisonner, la vieillesse aussi peut être tout aussi récalcitrante. Quelqu’un, quelque chose se trouve au centre dans cet entre-deux, on ne sait plus vraiment quoi ou qui.

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