
heureux celui qui crée par nature, il sera dispensé de la nécessité du gouffre. Pour les autres il faudra s’engouffrer, ramper dans les galeries, remplir leurs poumons de miasmes, d’un air vicié, affronter maints dangers dont le premier comme l’ultime sera toujours le même. Une idée d’importance que l’on désire coûte que coûte sauvegarder.
Est-il possible ensuite de ressortir du gouffre puis d’embrasser fraternellement notre propre nature, comme universelle ? de rire de ce périple, d’acquérir ce fameux cœur à l’ouvrage, de surmonter le courage du désespoir… s’il n’y avait qu’une toute petite graine d’espoir à préserver, ne serait-ce pas celle-ci ?
créer par joie dans la joie pour la joie, sans autre.
Cela peut paraître égoïste bien sur. Un égoïste étant encore, par ces temps dévastés, celui qui ne pense pas à moi, mais aux autres toujours et ce souvent malgré lui.
Pas égoïste du tout ! La joie des uns contamine les autres.
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encore heureux 😉
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