Eblouissement

Georgia O’Keeffe. White Iris, 1930 Virginia Museum of Fine Arts, Richmond. Gift of Mr. and Mrs. Bruce C. Gottwald. credit photo: Katherine Wetze / Virginia Museum of Fine Arts (photo libre de droit)

C’est dans l’éblouissement que tu résides, au bout de l’ennui dans le silence des traversées
Quand la dernière résistance disparaît dans l’usure, à la fonte, larme suave du cœur du roc.
C’est toi et ce n’est plus sitôt que vouloir te nommer t’enfermer
Le silence est la coupe que tu me tends et je m’enivre du rien qu’elle contient
Désormais l’ivresse du vide de l’aveuglement, folle certitude, à danser, la joie se moque bien

Sur la paume le souffle revient, l’haleine, tout se dénoue tant fut serrée la chaîne et la trame
De ces drames ces comédies ce frisson sur la paume balayé autrefois par la pensée, l’ailleurs
Les mots qu’une haleine y aura gravés invisibles à la pensée, le souffle revient la paume se pâme
à la brise printanière un frisson change le pain et l’eau en étrangeté.
La langue étrange de l’étrangeté fuyant les méandres des pensées, une langue venue d’ailleurs
De l’éblouissement passé.

Une réflexion sur “Eblouissement

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