Notes de travail atelier d’écriture puis #36 texte

Siegfried Zademack l’île des morts


2000 personnages dans l’œuvre de Balzac comment les nommer, en se promenant Père Lachaise bien sûr
Cimetière de l’est
Un visiteur moderne demande même où est la tombe du père Goriot.
Tombe de balzac plume livre buste
Tombe de Alan kardec
Originalité
Dolmen
Buste
Épitaphe
« Naître mourir renaître encore et progresser telle est la loi »
Oscar wilde tellement ruiné enterré en premier à Bagneux
Amant Robert Ross 22 ans après
Monument sculpteur Jacob Epstein
Taureaux assyriens sphinx
Un baiser démultiplié par les visiteurs tombe rouge écarlate donc on met une vitre
« Sans la liberté de blâmer il n’est point d’éloge flatteur Beaumarchais »
43 hectares 80 terrains de foot
Art funéraire qui s’adapte à son époque
Une photo d’immeuble le sculpteur en fait une tombe 2000
Écroulement du cimetière des innocents 1780==> Napoleon décidé de
Cimetière en dehors de la ville , Paris acheté un terrain
Un monument pour chaque camps de concentration
Vallere Novarina la voie négative différence des devises Québec je me souviens sur les plaques minéralogiques
En Europe et particulièrement en France « j’oublie » les blancs de la mémoire
L’île des tombes devient l’île des morts suite une commande de son galieriste
Arnold Böcklin

[https://jeanpierrerousseaublog.com/2014/01/07/lile-mysterieuse/]
Peintres symbolistes
La réalité est une matrice pour cacher la réalité des rêves
Giger artiste suisse

Birth machine
En 1975, il est approché pour travailler sur le projet d’adaptation de Dune par Alejandro Jodorowsky, pour lequel il conçoit l’environnement des Harkonnen. Il y travaille jusqu’en 1977, année où le projet est abandonné, les financiers s’étant retirés – ses travaux conceptuels sont cependant visibles dans ses livres. Son travail ayant été remarqué, il est engagé pour créer la créature et le vaisseau étranger du film Alien, le huitième passager, de Ridley Scott, qui sort en 1979. Il partage l’Oscar 1980 des effets spéciaux pour ce film[5],[6].

Les deux premiers épisodes de la série Alien connaissent un grand succès au cinéma. Giger n’a cependant pas été contacté pour le design des créatures du deuxième film. Son nom apparait au générique du troisième volet, en tant que designer des créatures. Dans Alien, la résurrection, quatrième film de la série, sa conception originelle ne se retrouve pratiquement plus à l’écran : les créatures n’y ont jamais été aussi « organiques », oubliant quelque peu la « biomécanique » du premier film, pourtant concept novateur et fondamental.

En 1982, Giger travaille sur le Touriste, film devant être réalisé par Brian Gibson, le succès phénoménal de E.T. de Spielberg fera avorter le projet.

Participation de Giger à Poltergeist 2, sorti en 1986, sur lequel il ne parvient pas à imposer la démesure macabre conçue pour une scène d’invocation spectrale.

Giger crée quelques croquis et deux peintures de grande taille de la créature Goho Dohji, pour le film Teito monogatari (Tokyo the Last Megalopolis) en 1987.

En 1988-1989, Giger travaille sur The Train (Dead Reckoning) avec Ridley Scott, qui abandonne le projet, repris par Joel Silver, et enfin Roland Emmerich, le projet renommé Isobar. Le film ne se fera pas.

Participation minime sur Batman Forever en 1994, Giger planche sur la batmobile et créé quelques croquis, non retenus par la production.

La Mutante (Species – 1995), dont la fin du film lui échappe car des images de synthèse, trop graphiques et « propres », y prennent le dessus. Une entité matricielle et meurtrière, où le gore s’allie à ses obsessions ésotériques, a contribué au succès relatif du film.

Giger s’investit dans Dead Star produisant de nombreux dessins et peintures, finalement non portés à l’écran.

À partir de 2010, Giger est contacté par Ridley Scott afin de prendre part à l’élaboration au sens large, et notamment esthétique, de Prometheus, présenté comme un film globalement indépendant se situant dans le passé de la tétralogie Alien et replongeant aux sources de l’esprit du film original. Si Giger n’y est ni scénariste, ni second réalisateur, son influence sur le tournage est dite supérieure à celle qu’il avait eue au travers de sa collaboration sur l’Alien de 1979[7].
[https://www.amac-chamalieres.com/artiste/zademack#:~:text=N%C3%A9%20%C3%A0%20Bremen%2C%20Allemagne%2C%20en,la%20bouteille%20de%20Coca%2DCola.]


Refuge pour l’esprit

Signature de Böcklin suivant les versions du tableau. Le dernier indique une volonté d’être enterré dans son île.

Île des morts une reproduction à l’infini.

Encore un petit quelque chose sur le commentaire

Partout, partout, le commentaire. Impossible d’y échapper ou même de s’y soustraire. Quel entraînement ! Surtout pour ne céder à répondre immédiatement à un commentaire. Le faire tourner plusieurs fois en l’air comme un mobile accroché au plafond. L’examiner ainsi sous tous les angles. Un commentaire genre Calder. S’en épater tout d’abord, quoi qui comment à quel sujet déjà. Rester silencieux pour laisser retomber lentement l’épatement. Continuer à fixer du regard le commentaire sans épatement, le considérer comme un objet, dans la vitrine d’un cabinet de curiosité, étudier sa syntaxe, son ton, accessoirement son orthographe et sa grammaire. A quel règne, quelle espèce, quel genre. Est-ce un fossile, découvert par hasard dans les strates géologiques du site. Ou bien est-ce une génération spontanée. D’où vient-il, où peut-il bien se rendre. Est-il bien adressé. Réintégrer son corps, retrouver la pesanteur du corps assit sur la chaise, et retomber sur la page encore ouverte à l’écran. Faire comme si. Dire par exemple saperlipopette tiens donc un commentaire. Et se mettre en mouvement pour y répondre. Si toutefois on n’a rien d’autre de plus urgent à faire. Attendre trop pour répondre à un commentaire. On pourrait se laisser tenter. C’est souvent une erreur. On n’y répond jamais. Le mieux est de prendre une bonne aspiration, et d’y aller, une fois la tête sous l’eau on bat doucement des pieds, avec ou sans palme ce sera selon l’envie de vitesse qui se forme. Mais surtout l’important. est de descendre le plus profondément possible pour tenter d’éviter d’écrire une deux choses forcées. Parvenir ainsi au bout du bout de la plongée, puis faire confiance à Archimedes car c’est souvent lorsqu’on remonte des grandes profondeurs qu’on trouve les mots justes et l’admirable sensation des vases communiquant.. si vous n’avez pas d’océan, pas de palme, pas d’inspiration, personne ne vous en voudra. Ça fait toujours chaud au cœur de recevoir un commentaire.c’est d’ailleurs souvent le problème chez les animaux à sang-froid.

Diverses tentatives et au bout un texte

Écrire tous les jours, ne pas s’attendre à un miracle journalier. Écrire exactement comme on se rend à l’usine. Avec parfois de la bonne humeur d’autre fois moins, prendre en compte le climat, la digestion, le corps pris dans le mouvement entier.

Les notes sont utiles au moment où on les prend, ensuite c’est selon.

Podcast France Culture sur Simondon
Distinguer images et concepts
Image organisme autonome organisme vivant s’il on veut, population étrangère au sein d’un état bien organisé.
Imagination embryon proche d’un organisme
Les images naissent croissent et sont modifiées
Embryon mouvement
Pour percevoir il faut d’abord avoir imaginé
Mouvement inconscient qu’il vient de naître
Tropisme orientation vers une nécessité
Agir et imaginer en même temps
Penser le mouvement comme une image

Travailler le ridicule
Non, on ne torture pas, on ne trépane pas,
Ça ne fonctionne pas comme ça.
On ne travaille pas le ridicule.
On s’asseoit et on l’écoute
On écoute parler le ridicule.
On laisse descendre en soi ce qu’il est en train de nous dire
Car il dit beaucoup de choses
Si on ne l’interrompt pas
Si on n’essaie pas de l’arrêter
En raison de ceci ou cela.
Ces gènes en nous ces rochers ces montagnes
Qui font qu’on a du mal à supporter Le ridicule.
Comme on supporterait un champion
Un marathonien
Un footballeur
Un tennisman
Un chanteur de variété
Un groupe de musique Punk.
Ou comme on supporterait la chaleur
L’âge, la fatigue, la déception.
Toutes ces choses qu’on ressasse
Sitôt que le ridicule surgit pour dire un truc.
Pour écouter le ridicule
On peut aussi ouvrir un micro
Dire tout ce qui nous passe par la tête
En n’ayant même pas peur
Sans être conscient d’être soi-même ridicule.
Puis une fois qu’on a tout dit ce qui nous passe par la tête
Rembobiner
S’assoir confortablement
Et écouter
Le ridicule ce qu’il dit derrière ce qu’il dit
Et s’enfoncer, se laisser aller
Se laisser bercer
On peut même reproduire l’opération
Plusieurs fois si on a un doute
Si on pense que quelque chose
Nous a échappé
Si soudain le ridicule devient quelque chose
D’un peu inquiétant
Qu’on en a la chair de poule
Et qu’on zappe vite pour écouter
Tout et n’importe quoi
Pour échapper à l’effroi.

Ensuite on peut aussi écouter l’effroi
Mais c’est une autre histoire.

Assez tôt, un embryon de mouvement, puis presque tout de suite, les images se sont mises à affluer. Elles ont trouvé une nécessité certainement par hasard, et c’était aussi un hasard d’être là pile au bon moment. Dans le monde tout autour les images sont divisées en deux, elles ne se font pas la guerre pour autant, une image qui ne veut rien dire n’agresse pas une image qui veut dire quelque chose, les images sont apparemment au courant de cette difficulté de parler ou de ne rien dire, ou bien ce n’est qu’une interprétation dûe uniquement à la manie de classer les choses. Avec le temps l’idée peut germer. Les images disent ou ne disent rien c’est ainsi, il n’y a pas trop à polémiquer sur cet état de fait. On leur fait surtout dire des choses. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ont une nature à s’exprimer facilement.Enfin pour continuer à dire la vérité, celles qui ne voulaient rien dire me semblaient plus intéressantes que les autres. Peut-être une affaire de point commun, à t’on toujours ou jamais quelque chose à dire. Veut-t’on dire quelque chose et quoi, est-ce que ça sert à quelque chose. On imagine que ça sert parce qu’on a appris comme ça. On classe tout en choses utiles qui servent et inutiles qui ne servent à rien. Toute une population en esclavage ces images. Pourtant il parait que l’esclavage est aboli, pas tout à fait encore partout sur Terre. Les êtres humains sont comme ces images… observations nombreuses effectuées. Certains n’ont rien de spécial à dire alors que d’autres semblent animés par une vocation étonnante de s’exprimer toutes les dix secondes.
Quelque chose pousse à dire en eux, en sont-ils conscients, inconscients… mystère. C’est inquiétant pour pas mal de gens qui n’ont rien à dire de tomber sur des gens qui parlent tout le temps, mais tout ça est encore interprétation spéculation ou manipulation. Soit tout le monde devrait pouvoir dire ce qu’il veut où pourrait ne rien dire, chacun pourrait au moins disposer de ce choix et donc de cette liberté. D’ailleurs la question revient toujours, en réunion, quelqu’un a quelque chose à dire. On met du temps à apprendre à se taire lors de réunions, même si on a quelque chose à dire. On sent bien que ce qu’on pourrait dire n’est pas opportun. Si un tableau c’est une image, il est préférable de ne rien vouloir lui faire dire. C’est comme ça qu’on découvre un monde parallèle à celui qui entoure l’utile, explorer l’inutile est loin d’être de tout repos d’accord.Mais on n’a rien sans rien.

Imaginer pour percevoir et non l’inverse
Pour peindre il suffit d’un tout petit mouvement de rien du tout à la surface de la toile pour qu’un embryon d’image naisse. On dirait un nouveau né qui peine à ouvrir en grand ses petits yeux. Il arrive par hasard, et vous l’imaginez ainsi aussi par hasard. C’est un hasard total. Impossible de trouver un meilleur hasard que celui-là. Vous le nourrissez cet embryon, jour après jour, une relation naîtra forcément de cet échange. C’est ensuite que vous vous reculerez à quelques pas loin du chevalet où est posée la toile. Vous pouvez plisser les yeux pour mieux voir, pour percevoir ce que cette toute petite image de départ provoque alors sur votre imagination. Mais surtout prenez votre temps, n’allez pas trop vite, rappelez vous c’est un bébé, un enfant, continuezt à nourrir cet enfant, et surtout n’imaginez aucune gratitude venant de lui. La gratitude en peinture ne sert à rien, rien du tout. Soyez ferme, attentif, entraînez-vous ! Ne cherchez rien d’autre que de consolider cette fermeté et attention et vous verrez, la souplesse viendra d’elle-même.

Puis l’exercice du jour

Second souffle

Il y a sans doute des degrés, des paliers, semblables à ceux que connaissent les plongeurs en apnée. Et à chacun de ces paliers on se dit ça y est, j’y suis. Parfois même, comme l’éprouve le coureur de fond, ce sentiment de bien-être. Il ne dure pas très longtemps avant que les difficultés ne reviennent. Lire tout comme écrire se confondent dans cette image ce matin, quelqu’un qui court, mais moins éperdu que toujours. Est-ce seulement un second souffle… combien de temps cela durera… il faudrait juste en profiter, courir pour distancer la méfiance qui, on le sait, nous rattrapera. Puisque c’est probablement pour elle bien plus qu’à cause d’elle, qu’on s’élance.

L’embarras du choix.

Il y a longtemps que je ne parle plus de langue étrangère à la mienne. Mais il est probable que j’aimerais, comme Tchekhov , tirer ma révérence avec un Ich Sterbe. Peut-être serait-il prévoyant d’établir une liste. Je meurs en plusieurs langues. Ainsi pourrais-je même, au dernier moment, éprouver une dernière fois, cette présence qui ne m’a jamais quitté, l’embarras du choix. Il doit en être- autorité de l’hésitation vaincue par amour de celle-ci-des plus anciens défauts comme des vrais amis, toujours prêts à blaguer, même dans les moments les plus critiques.

Ce que j’en pense /atelier d’écriture 32 ème jour

Peut-être l’espoir d’une fin d’un deuil commencé en amont depuis des mois. Une redistribution des cartes. Le ludique non seulement comme plaisir mais aussi comme exercice très sérieux, alors qu’inversement le sérieux glisse peu à peu vers le risible, tant il est répété, rabâché, et qu’il creuse son sillon invariablement guidé par ses œillères. Quand on est vieux on ne voit du monde que ce qu’il nous convient d’en voir, on se méfie de la nouveauté, on se revêt de beaucoup de nostalgie voire d’amertume alors que tout cela ne sont que des synonymes de paresse. Et d’après mes observations la vieillesse peut commencer ainsi de bonne heure. Rester ouvert aux propositions, ne pas se refermer aussitôt quand l’effort est demandé sans être ostensible, parvenir à détecter le sérieux derrière l’apparente légèreté des énoncés, autant d’épreuves semblables à une aventure digne de ce nom.

Dernier texte rédigé le 32 ème , sur la ville toujours mais uniquement à partir de souvenirs de lecture cette fois

https://www.tierslivre.net/ateliers/40jours-32-villes-enfouies/

Vie numérique

Mon portable est un iPhone X. Il tient dans une poche il m’accompagne partout. Sur mon IPhone X 256 gigas de mémoire je peux me connecter à plusieurs « clouds » nuages en francais. Je peux ouvrir l’app Dictaphone et inventer un poème ou bien dicter une liste de courses, je peux aussi laisser l’app ouverte sans parler pour enregistrer les sons du moment. Sur mon iPhone X, protégé par une coque en plastique transparent, je peux consulter mes e-mails sur l’app Gmail. Au jour d’aujourd’hui les nombre de ses e-mails atteint 10556 il y a quelques jours j’en avais 30000, j’ai passé une matinée à supprimer la moitié de ces e-mails dont la majorité ne veut rien dire, une énorme partie des e-mails sont des e-mails pour rien. Sur mon iPhone X acheté dans un magasin spécialisé dans la revente de matériel d’occasion, je peux voir tout un tas d’app qui ne me servent à rien comme par exemple Maison Santé Plans FaceTime Localiser Astuces Bourse PommeTv Météo Rappels Anticovid Cartes. Mais je voulais absolument posséder un IPhone X ou d’un autre modèle peu importe, c’est une affaire de prix tout de même, le dernier modèle ne se trouvait pas en reconditionné où il était bien trop cher pour mon budget. Je peux désormais être heureux car je possède aussi un IPad Pro 2018 acheté d’occasion lui aussi. Désormais les deux appareils sont bien appareillés. Ils se parlent sans soucis et avec une fluidité que je n’aurais jamais pu imaginer autrement que dans une pub ou dans un rêve. Je ne fais rien de spécial avec mon IPhone X couleur noire sans aucune rayure garanti un an parfois je rêve de pouvoir l’utiliser au maximum de ses possibilités qui sont nombreuses m’a confié le vendeur. Mais pour l’instant il ne me sert qu’à téléphoner et à surtout dire non merci à toutes ces personnes qui me téléphonent toute la journée pour me proposer des biens des services des sondages qui ne m’intéressent pas ou dont je n’ai sous preuve du contraire aucun besoin.

Décrire un instant

Cour entre deux bâtiments, la nuit est là, tout est indistinct sauf les éclairages doux auto alimentés par leurs batteries solaires, gorgées du jour passé. Tablette sur les genoux nus, ouverture de l’app WordPress. Cliquer sur le signe + en bas à gauche de la fenêtre. Ouverture de la page blanche. Écrire le premier titre qui vient à l’esprit. Décrire un instant. Continuer ainsi à écrire des phrases sans penser à rien. Chaque phrase existe au moment précis où on écrit des mots, pour cela l’index erre au travers des lettres du clavier virtuel, erre ou suit quelque chose soufflé par l’instant même. Continuer à dévider ce qui se murmure jusqu’à ce que la tête se relève que l’œil cherche la distraction nécessaire pour s’évader du texte.