51. Notule 51

Entamer un jeûne suite à la perception d’un trop plein ou d’un trop vide ce qui revient à la même chose.

Un pingouin peut tenir 100 jours.

On démarre par le glucose, puis les lipides, il faut s’arrêter à temps pour ne pas taper de trop dans les protéines et l’usine se remet en route.

La mémoire des cellules c’est quelque chose…

3 petits jours pour passer le cap de l’inconfort, puis ensuite s’installe une stratégie d’économie d’énergie.

On ne se nourrit que de l’intérieur.

On s’abstient de parler

on esquive les conflits

on se déplace sur coussins d’air.

on zigzague entre la réalité et la rêverie dans un état second

On ne jeûne pas pour maigrir évidemment.

On jeûne parce qu’on éprouve cette nécessité impérieuse de l’inconnu encore une fois de plus.

Et on fait un bras d’honneur à la gabegie organisée, celle de la bouffe, des gadgets qui ne servent à rien, des bavardages et des querelles inutiles.

On peint, on écrit un minimum comme de temps à autre on boit un verre d’eau en appréciant la gorgée.