Cette proximité de cœur ou d’âme, et pourquoi pas de peau. De peau serait plus sûr. Cette sensation qui naît à la lecture d’un poème qui fait mouche. L’espace s’en trouve agrandi comme le large et on peut entendre très précisément ce que murmure le monde et qu’on n’entend jamais. Parce que l’on dit c’est la mer, c’est un oiseau, parce qu’on a besoin de s’appuyer sur des rembardes durant les croisières.
Hourra! pour celles et ceux qui laissent passer au travers ce murmure et qui se désagrègent tout entier pour nous le restituer, intact.
Hourra… j’utilise ce mot pour exorciser quelque chose je crois. Je l’ai entendu dire récemment lors d’un défilé guerrier, et encore ailleurs après une chasse à courre, la mort d’un grand cerf. Mais ces hourra là salissent le vrai hourra.
Il n’y en a qu’un qui convienne c’est celui qui vient aussitôt aux lèvres à la lecture du poème.
D’une part la rumeur portée par les réseaux sociaux d’un vaisseaux spatial découvert par les observateurs de la NASA. D’autre part la pandémie provoquée par un virus nommé Covid 19, pourquoi un tel nom d’ailleurs me suis je demandé… sous cette patine de substantif scientifique.
Presque aussitôt m’est venue l’idée d’un code, d’un message envoyé par le fameux vaisseaux et dont l’avenir de l’humanité serait dépendante de son aptitude à le déchiffrer, ou tout du moins d’en comprendre la raison.
Que ces deux faits soient étroitement liés soudain provoque alors une étincelle, une intuition.
Le vaisseau spatial réel ou imaginaire peu importe n’est qu’un symbole tout comme la pandémie elle même en est un .
Dans ce monde éreinté par l’injustice, par les abus, par l’ignominie que provoque l’appât du gain, du pouvoir et de l’apparence, il n’est pas inopportun d’obtenir soudain de telles intuition et de ne pas les laisser filer dans l’oubli.
Un chaman véritable sait cela. C’est toujours dans un petit détail qu’il faudra focaliser son attention, c’est ce petit détail qui le fera voyager d’un rêve à l’autre en toute fluidité comme s’écrivent les textes de ce blog.
Il serait temps d’accepter enfin que le monde est désespéré et qu’il a soif d’autre chose, que cela provienne d’extraterrestres salvateurs ou belliqueux, d’un apocalypse, d’une pandémie peu importe en fait nos croyances.
Tous ces visages qu’empruntent l’espoir autant que le désespoir, fabriqués par ceux ci il faut aller au delà.
Dans cet ouvrage magnifique tibétain qu’est le Bardo To dol il est question de regarder les monstres bien en face en ne se laissant pas dissoudre totalement par la peur.
C’est à cette seule condition que l’âme pourra accéder au niveau supérieur, niveau qui ne sera pas non plus dépourvu de pièges et d’erreurs.
Il ne peut rien arriver de grave, je voulais juste dire cela doucement, sans bruit, même la mort n’est pas grave.
même l’apocalypse n’est pas grave, ni l’arrivée d’une civilisation extraterrestre.
La seule chose grave à mon sens serait de mourir con, rempli de ressentiment, de rancunes, de regrets et de remords.
La seule chose grave serait de n’avoir pas compris la force de l’amour qui lie dans la lumière tous les mondes comme autant de cœurs battants dans cette danse fabuleuse de toutes les vies, de la vie elle même.
Illustration Femme papillon chamane au vaisseau extraterrestre Thierry Lambert
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.